L'histoire

Connue depuis l’antiquité, l'eau d'Orezza était déjà savourée par les Romains, qui en appréciaient les qualités exceptionnelles.

L’histoire de l’eau d’Orezza se poursuit dans l’époque moderne : son exploitation est autorisée par décret ministériel  sous Napoléon III, le 25 avril 1856; 10 ans plus tard, le 7 février 1866, elle est reconnue d'intérêt public par décret impérial.

Plus tard, au XIXe siècle, les établissements d'Orezza, avec leurs salles de bains, de douches et de massages, étaient très prisés des curistes : cette précieuse eau thermale soignait les cas d'anémie, les troubles du système nerveux, le paludisme, les affections du foie et des reins.

On se mit alors à croire en la puissance thérapeutique miraculeuse de l’eau d’Orezza.
Au XXe siècle, lors de la deuxième guerre mondiale, elle fut même envoyée en Afrique du Nord pour apporter force et vitalité aux combattants anémiés.

1856

Autorisation de l’exploitation de la source

1866

L’eau d’Orezza est reconnue d’intérêt public

1905

Le docteur Zuccarelli dans son « Étude sur l’eau minérale d’Orezza »
confirme son efficacité dans le traitement des cas d’anémie

1995

Arrêt de l’exploitation de la source et disparition des bouteilles d’eau d’Orezza

1998

Reprise de l’exploitation de la Source Sorgente Sottana par F.X. Mora
et début des travaux de modernisation du site

2000

L’eau d’Orezza fait son retour sur les tables

2006

Lancement de la gamme des eaux aromatisées :
Cédrat pamplemousse rosé et Menthe

2013

Lancement de l’eau minérale naturelle plate
à l’occasion des Monte-Carlo Rolex Masters

La Castagniccia

L’eau d'Orezza origine
dans une des plus belles régions
de Corse, la Castagniccia,
un terroir qui doit son nom
aux très nombreux châtaigniers,
castagni en corse,
qui la peuplent.

Le site d'Orezza, niché dans un très bel écrin
de verdure, a fait l’objet
d’une importante rénovation
qui a su conserver
le cachet d'antan des lieux.

La production et l'embouteillage

L'eau d'Orezza, eau minérale naturelle renforcée au gaz de la source, est reconnue comme l'une des eaux les plus riches en fer au monde. Aussi, pour permettre sa mise en bouteille, l’eau doit faire l’objet d’un traitement de déferrisation.

L’usine d'Orezza a mis en place un procédé de déferrisation qui se base sur un principe totalement naturel : l’oxydation à l'air.

Ce traitement de l'eau s’articule en 4 étapes :

Le dégazage

L’eau minérale brute est envoyée en haut d’une tour de dégazage, où elle vient pulvérisée en microgouttelettes, afin de favoriser la séparation de l’eau et du gaz.

L’eau est ensuite soumise à l’action d’une pompe à vide, qui permet d’extraire le CO2. Le gaz prélevé avec ce procédé est stocké à part.

L’oxydation du fer

L’eau, qui vient d’être dégazée, arrive après dans un bac, où elle est mélangée avec de l’air comprimée stérile, avant de passer dans la tour d’oxydation, où a lieu la précipitation du fer.

La filtration

L’eau est ensuite conduite dans des filtres à sables, qui éliminent le fer solidifié.

Le regazage

Dans la dernière étape, lors de la mise en bouteille, l’eau est ensuite regazéifiée avec le gaz extrait lors de la première opération.

L’embouteillage

Plus de dix millions et demi de bouteilles d'eau
sortent chaque année de l’usine d’Orezza,
après avoir passé de nombreux contrôles
qui garantissent une eau à la pureté originelle intacte.